Un projet financé dans le cadre de l’incubateur XXXXXXXX de la faculté S&H.

Le nom du projet, Pale blue dot, fait référence à la célèbre image prise par la sonde Voyager 2 en 1990, où l’on voit la Terre comme un petit point bleu flottant dans le cosmos. Cette photo est un symbole puissant de notre place dans l’Univers, de cette planète où se déroulent toutes les vicissitudes d’une espèce humaine éphémère, un point unique et isolé pour les humains, les animaux, les plantes et tous les occupants de la Terre.
Par NASA/JPL-Caltech — https://photojournal.jpl.nasa.gov/jpeg/PIA23645.jpg, Domaine public
La crise écologique et les crises sociales, qui apparaissent de plus en plus interconnectées, auront des conséquences importantes et probablement disruptives sur nos vies. Si les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre et les initiatives de protection du vivant sont indispensables, il paraît de plus en plus clair que le dépassement de ces crises nécessite une redéfinition de notre relation au monde. La production de nouveaux imaginaires du futur, porteurs de nouveaux idéaux et valeurs et basés sur les données scientifiques comme point de départ, apparaît donc comme un élément indispensable pour chaque organisation dont l’objectif est de promouvoir la santé planétaire.
L’enjeu pour l’université est donc, non seulement de produire et de transmettre des connaissances, mais aussi de comprendre comment, en s’appuyant sur la science, on peut imaginer l’avenir, ou plutôt des avenirs désirables et que nous avons envie de construire ensemble. C’est pourquoi il est important d’impliquer dans cette réflexion des scientifiques (chercheurs.euses, universitaires…), des étudiant.e.s, des lycéen.ne.s et leurs professeur.e.s, et des expert.e.s en éducation scientifique, mais aussi des artistes et des philosophes des sciences.
L’idée est de réunir ces acteurs dans un institut universitaire interdisciplinaire, situé au coeur des lieux de transmission du savoir, de production de connaissances, et capable également de faire évoluer l’institution universitaire pour la rendre plus ouverte à la société, à ses enjeux, et aux acteurs du futur que sont les plus jeunes ; une agora pour réfléchir à la transition de la science vers la société, au cœur de l’université. Un lieu original où convergent et se croisent de manière créative des pensées ambitieuses et des points de vue différents.