Projet Calliope – femmes usagères de substances psychoactives et pratiques de soins

Cette étude a pour objectif de mesurer la satisfaction des femmes suivies pour des problématiques liés à l’usage de substances psychoactives, en microstructures et en centres spécialisés d’addictologie. L’hypothèse principale de ce projet est que les modalités de prise en charge des femmes, en médecine de ville, au sein du dispositif microstructure, sont les plus adaptées.

Hugues Anhes

Porteur du projet

 

Vincent ESTELLON

Vincent Estellon est professeur des universités depuis 2014. Ses recherches portent sur les addictions et les interventions cliniques en situations extrêmes. Il est directeur de l’école doctorale 450 rattachée au CRPMS (Sujet et transformations sociales) et dirige le diplôme sur les addictions à l’Université de Paris. 

 

 

Contact

Vincent ESTELLON
 

La recherche

L’usage de substances psychoactives a longtemps été plus fréquent chez les hommes que chez les femmes. Néanmoins, ces dernières années, les consommations ont augmenté dans la population des femmes aussi bien à l’échelle nationale que mondiale.

En France, il existe une grande diversité d’offre de soins pour des patients présentant des conduites addictives : centres spécialisés ; microstructures ; unités hospitalières d’addictologie et de psychiatrie. Cependant, ces structures ne sont pas toujours adaptées aux besoins des femmes cisgenres et transgenres présentant des conduites addictives.

De plus, les caractéristiques et besoins médicaux et/ou psychologiques de ces femmes cisgenres ou transgenres sont très peu connus en France. C’est là que cette étude présente toute son importance.

Elle combinera un volet quantitatif et un volet qualitatif :

  • Auto-questionnaires sur l’histoire des violences conjugales et/ou dans l’enfance, la présence de troubles anxio-dépressifs, l’évaluation de la qualité de vie, les consommations ;
  • Entretiens semi-directifs ;
  • Focus group rassemblant les équipes de soignants.

Équipe

Vincent Estellon, Adélaïde Pladys du CNRMS et Perrine Roux du SESSTIM  coordonnent le projet Femmes-Etude Addictions (Femmes-Addictions). Vincent Estellon a précédemment collaboré avec le SESSTIM sur le projet PAACS (Perception, Attitudes et Attentes vis-à-vis du Chemsex Perception, Attitudes et Attentes concernant le Chemsex).

  • Deborah Loyal, MCF en psychologie différentielle. Ses recherches portent principalement sur la périnatalité, les normes sociales et la stigmatisation, la psychologie de la santé ainsi que la création et la validation d’outils psychométriques. 
  • David Fonte, MCF en psychologie sociale. Ses travaux portent sur les enjeux normatifs et identitaires qui sous-tendent les comportements de santé ainsi que sur les représentations sociales qui légitiment les violences faites aux femmes. Il dirige également le diplôme « Violences faites aux femmes / violences basées sur le genre » à l’Université de Paris
  • Adélaïde Pladys est ingénieure de recherche au CNRMS. Elle a mené des projets de recherche en épidémiologie en collaboration avec diverses équipes multidisciplinaires. Au CNRMS, elle coordonne les réseaux « microstructures » au niveau national, et participe à la mise en œuvre des travaux de recherche au sein de l’association CNRMS.
  • Perrine Roux est pharmacienne et chercheuse en santé publique, dans les domaines du VIH, de l’hépatite C et des addictions, (INSERM) SESSTIM – Unité 1252 à Marseille.

À lire aussi

LES RUSES DU VIVANT Samedi 14 décembre

LES RUSES DU VIVANT Samedi 14 décembre

LES RUSES DU VIVANT SAMEDI 14 DÉCEMBRE Campus Condorcet - Auditorium 250, Centre des colloques - Place du Front Populaire - Aubervilliers   Pour demeurer vivante, la psyché est condamnée à ruser entre ses attentes et les contraintes de la réalité, ou ses...

VOIX ET ADOLESCENCE Jeudi 28 et Vendredi 29 novembre

VOIX ET ADOLESCENCE Jeudi 28 et Vendredi 29 novembre

VOIX ET ADOLESCENCE JEUDI 28 ET VENDREDI 29 NOVEMBRE  Ce colloque vise à exposer et mettre en discussion les enjeux et enseignements d’une approche psychocorporelle du chant sur un public adolescent. Dans quelle mesure l’expérience de « chanter ensemble » peut-elle...