Titre de thèse
Résumé de thèse
La révolution de 1848, que l’on impute à la littérature, que l’on accuse dans le même temps de n’être qu’une révolution de « belles phrases » ou que l’on désigne comme pivot d’une certaine modernité dans l’histoire littéraire, est la révolution littéraire dont on n’a paradoxalement pas étudié la présence en littérature. L’enjeu de notre thèse réside dans la constitution d’un objet dont la critique littéraire a perdu la mémoire : le corpus des romans et nouvelles qui proposent une mémoire littéraire directe de l’événement. Notre étude vise à exhumer une part de l’histoire littéraire jusque-là occultée par une critique fascinée par la modernité et le cryptage des textes. Nous proposons d’analyser la fabrique romanesque de la révolution de 1848 et d’étudier la conscience historique de la littérature, considérant que celleci, lorsqu’elle met en fiction le fait historique, contribue à le façonner et à instituer son événementialité.
MOTS-CLÉS. Littérature et histoire ; révolution de 1848 ; écriture de l’histoire, écriture de la mémoire ; romans.
Jury de thèse
- Mme Paule Petitier – Professeure, Université Paris Cité – Directrice de thèse
- M. Olivier Bara – Professeur, Université Lumière Lyon 2 – Rapporteur
- M. Jacques-David Ebguy – Maître de conférences HDR, Université Paris Cité – Examinateur
- M. Samuel Hayat – Chargé de recherche, CNRS – Examinateur
- Mme Judith Lyon-Caen – Directrice d’étude, EHESS – Rapporteure
- Mme Corinne Saminadayar-Perrin – Professeure, Université Paul Valéry – Examinatrice
Horaire et Lieu de soutenance

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